Optimisation du triage des blessés de la route par la prise en compte des caractéristiques de l’accident
Porteur de projet, laboratoire et organisme :
Olivier Langeron, président de l’Association pour la Recherche en Traumatologie Routière (ARTR)
Partenaires du projet :
Université Pierre et Marie Curie Paris 6
Service d’Incendie et de Secours (SDIS) 63, 78
Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris (BSPP)
SAMU 63, 75, 78
Renault SAS
Université de Lille 1
Atis Consulting
Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux (Ifsttar)
Objectifs initiaux du projet
Etablissement d’une aide à l’orientation des victimes (triage) d’un accident de la route à l’aide de la relation établie entre des critères accidentologiques constatés et des bilans cliniques lésionnels observés. L’objectif n’est pas de se substituer à la décision mais d’apporter une aide lorsque cela est nécessaire.
Méthodes appliquées
La méthodologie repose sur les points suivants : 1) étude bibliographique permettant d’avoir un état de l’art des méthodes aujourd’hui en cours (principalement aux Etats-Unis), 2) sur la base d’une analyse d’experts, sélection de critères accidentologiques pouvant être documentés par des non experts (pompiers), 3) mise en place d’une expérimentation sur 3 départements pour la collecte des informations, 4) constitution d’une base de données des victimes impliqués dans les cas d’accidents investigués et des bilans médicaux finaux associées, 4) analyse statistique permettant de montrer l’apport des nouveaux critères accidentologiques par rapport aux bilans constatés (comparaison avec les différentes méthodes existantes – régulation telle qu’aujourd’hui pratiquée, critères de Vittel – différentes métriques permettant de caractériser la gravité – MAIS, ISS, RTS, TRISS).
Résultats majeurs
La constitution d’une base de données regroupant un peu plus de 2000 victimes. 95% de ces victimes souffrent de lésions légères (MAIS ≤ 2) et seulement 4% de blessures graves de type MAIS3+. 23% des indemnes (MAIS0), 95% des MAIS1 et 100% des MAIS2 ont été transportés à l’hôpital. Du fait d’une très faible population de blessés graves dans cette enquête, l’analyse statistique s’est orientée vers les blessés légers et sur le sur-triage.
La constitution d’une base de données regroupant un peu plus de 2000 victimes. 95% de ces victimes souffrent de lésions légères (MAIS ≤ 2) et seulement 4% de blessures graves de type MAIS3+. 23% des indemnes (MAIS0), 95% des MAIS1 et 100% des MAIS2 ont été transportés à l’hôpital. Du fait d’une très faible population de blessés graves dans cette enquête, l’analyse statistique s’est orientée vers les blessés légers et sur le sur-triage.
Verrous ou points durs levés
• Sélection de critères accidentologiques pertinents et pouvant être appréhendés par des non spécialistes.
• Formation des équipes pour recueillir les critères accidentologiques (BSPP, SDIS78, SDIS63).
• Collecte des données médicales.
• Déploiement multicentrique de l’étude.
Perspectives ouvertes par le projet
Obtention de critères accidentologiques comme aide au tri des victimes en relation avec des lésions supposées.